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Les députés ont voté, dans la nuit du mardi 18 décembre, la hausse de la prime d'activité dont le montant maximum sera augmenté de 90 euros pour les salariés au Smic. Cette hausse s'ajoute aux crédits déjà ouverts en première lecture par le Sénat (600 millions d’euros).


L'Assemblée nationale a voté les crédits pour financer la revalorisation de la prime d'activité annoncée par Emmanuel Macron. Plutôt que d’augmenter le montant horaire du smic, l’exécutif a choisi d’augmenter de façon massive la prime d’activité afin d’exclure les employeurs du financement, et donc de renchérir le « coût du travail ». "Le coup de pouce au Smic, on sait que ça détruit des emplois donc ça n'est pas la bonne méthode", répète la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.


La prime d’activité sera donc revalorisée de 90 euros pour atteindre, avec la hausse automatique du Smic prévue pour le 1er janvier 2019, les 100 euros promis par le Président de la République dans son « adresse à la Nation » du 10 décembre dernier. Le nombre de foyers éligibles à la prime d’activité a également été révisé, il passera ainsi de 3,8 millions à 5 millions.


L’opposition demande des précisions et se questionne sur le financement de la prime d’activité

La revalorisation de la prime d’activité ne concernera cependant pas tous les foyers au Smic car cette dernière tiendra compte de l’ensemble des revenus du ménage.


« Cela peut paraître étonnant, mais 1,2 million de salariés autour du smic se trouvent dans les 30 % des foyers français les plus aisés. Notre objectif est d’accroître le pouvoir d’achat des foyers de la classe moyenne ; c’est ce qu’ont demandé les “gilets jaunes”, et dans ce contexte, prendre en compte l’ensemble des revenus ne me paraît pas scandaleux », a justifié le chef du gouvernement Edouard Philippe. 


Les CAF ont quant à elles assuré qu'elles seraient en mesure de verser cette prime dès le 5 février, y compris aux nouveaux allocataires s'ils font une demande entre le 1er et le 25 janvier.