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Alors qu’il devait prendre fin le 30 avril, le dispositif d'aide aux commerçants touchés par le mouvement des gilets jaunes a été prorogé jusqu’à la fin du mois de juin. Ce dispositif avait été mis en place le 26 novembre 2018 afin de permettre aux commerçants touchés par lesmanifestations des gilets jaunes de bénéficier de reports de charges, voire d'obtenir des exonérations, pour les plus touchés par ces mouvements sociaux.

"Nous avons décidé de prolonger le dispositif d'aide jusqu'à la fin du mois de juin", a déclaré Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'État sur la chaîne d’information Cnews. "L'enjeu, c'est qu'ils traversent correctement cette crise, dont ils ne sont pas à l'origine, pour pouvoir rebondir demain", a-t-elle souligné.

Cela signifie que les entreprises en difficultés pourront solliciter jusqu’au 30 juin 2019 :

·      un plan d’étalement du règlement de leur dette fiscale ;

·      une remise d’impôt ;

·      un report du paiement des cotisations dues au titre des mois d’avril, mai et juin 2019 ;

·      un report du paiement des cotisations dues au titre du 2ème trimestre 2019 pour les cotisants non mensualisés.

Aujourd’hui, "vous avez plus de 8.000 commerçants qui ont demandé des aides", a souligné Agnès Pannier-Runacher.

La secrétaire d'État a estimé que les reports de charge actuellement mis en place représentaient "à peu près 80 millions d'euros" pour les finances publiques. 

"Ces reports de charge ont vocation à être remboursés, sauf pour les commerçants pour qui la situation sera trop serrée, à qui on donnera des exonérations", a toutefois souligné Agnès Pannier-Runacher.

Aussi, dans une démarche de soutien aux commerçants impactés par le mouvement des gilets jaunes, Bpifrance est par ailleurs invitée à faciliter l’octroi ou le maintien de crédits bancaires et le report d’échéances des prêts qu’elle garantit.

 

Le secrétaire d’État a également rappelé que depuis le début du mouvement des gilets jaunes, 70.000 personnes ont été touchées par des mesures de chômage partiel. À ce stade, "tout ce qui est chômage partiel pèse pour à peu près 38 millions d'euros",a-t-elle affirmé.

 Sources :www.lepoint.fr ; www.weblex.fr